02/10/03

15:35 Doc.Fusion is working for you
La mise à jour des posts nippons a pris plus de temps que prévu. Toutefois, vous pouvez avoir maintenant, directement sur le post, des images représentatives de chaque post, ainsi que la liste des Japan Shots pour ce post. Comme je ne fais pas les choses à moitié, j'ai aussi uploadé des vidéos. Vous pouvez désormais visualiser l'appartement nippon de Big--Ben (effets Première inside), l'arrivée de la Yamanote, la chasse aux canards dans Hama Rikyu, le concert donné dans la rue à Harajuku, la visite du temple En-no-ji à Kamakula, l'entrée du parc Hama Rikyu, une mini-promenade dans le Tsurugaoka Hachimangu à Kamakula, une mini-promenade dans le Meiji-jingu Shrine à Harajuku, la traversée d'un passage piéton à Shibuya en compagnie d'Izo (sisi, ça vaut le coup d'oeil), le pendule le plus grand du monde à Shinjuku, ainsi qu'un pont au 29ème étage, la vue depuis ce fameux pont, un panoramique dans Roppongi, une rue nippone typique, la sortie de la Yamanote (effets Première inside), un panoramique dans Hama Rikyu, près de la Tea House, et trois vues depuis la Tokyo Metropolitan Gouvernement Office 1 2 3. Soit presque 50Mo de vidéos.
De plus, un lien direct sous les Japan Shots permet d'accèder au carnet de route de mon (trop bref) séjour nippon.
Et comme ça ne suffisait pas, à la demande de Big--Ben, je vous ai rajouté une page pour voir les derniers commentaires, qui est dans le menu de droite sous "Your quotes". Pour me faire plaisir après tant de travail, je laisse le camshot pris sur une plage près de Bordeaux.
Ah, oui, pour ceux qui ne le sauraient pas encore, quand un texte est souligné, il faut laisser sa souris dessus....

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12/09/03

13:07 Retour d'enfer
Non, ne croyez pas que j'assimile le Japon au royaume de Satan. C'est juste que quand, ce matin, après avoir pas mal somnolé, je demande à Big-Ben l'heure, je ne pensais pas que j'avais aussi raison d'être inquiet. Je crois que je me souviendrai toute ma vie la voix pâteuse et le ton surpris qu'il a eu lorsqu'il m'a annoncé "8h20". J'étais sensé me lever à 6h30 ! Et trois réveils étaient supposés sonner ! Mais que s'est-il donc passé ?!!!
Pas le temps de se le demander. Il faut foncer à la gare de Gotanda et ce le plus vite possible. Tant pis pour le matelas pneumatique. J'ai juste le temps de prendre mon sac de couchage et de foutre le sake et l'umeshu dedans. Pendant que je courre vers la station, Big--Ben me rejoint. Il prend le plus gros de mes trois sacs et courre à mes côtés. Station en vue. Vite, sortir 1000 ¥ pour payer le billet. Arg, la machine qui ne veut pas du billet. Je réessaye, ça passe. Vite, passer le portique, monter les marches et s'introduire dans la Yamanote avant qu'elle ne parte. Pas facile, les escaliers sont bondés de nippons. C'est à grand renforts de sumimasen que je me fraye un chemin (fait voler les nippons serait presque plus correct) jusqu'à la Yamanote. Le chef de gare agite son drapeau, les portes vont se refermer. Je crie WAIT ! et m'introduit aussi vite que mes 3 sacs me le permettent dans la Yamanote. Les portes se ferment. Première manche gagnée.
Je suis en sueurs, de longues gouttes d'eau perlent sur mon visage, et mon souffle est saccadé. Dur, très dur au réveil de se taper environ 25kgs sur près d'un kilomètre. Je profite que la Yamanote se vide pour aller m'asseoir et boire un peu. Après tout, il y a encore deux manches à jouer, et à ne pas perdre sous risques de devoir partir un autre jour et payer un surplus.
La Yamanote arrive à Tokyo (la station). Il faut que je trouve la ligne où est le Narita Express, qui me conduira en une heure au Narita Airport, en moins de 4 minutes. Oui, les trains sont très ponctuels au Japon, donc pas le droit à l'erreur. Je repère vite la ligne du Narita Express mais il a 4 quais. Un coup d'oeil rapidement donné pendant que je trottine (impossible de courrir avec une telle charge) me fait voir le chiffre 3. Je fonce donc au quai numéro 3. L'express est là. Je m'engouffre dedans, et m'affale par terre. Que de stress accumulé ! Et le poids de mes affaires n'aide pas au calme et à la relaxation. Je suis fourbu, crevé, vidé. Je commence à voir des petits points orange devant mes yeux. Je vais quand même pas tomber dans les pommes maintenant ! Je fouille dans mon sac et trouve les Roudor que j'avais pris à l'aller. C'est dégueu, mais c'est toujours ça dans mon estomac. Je tente de trouver une place pas trop désagrable assis par terre et commence à somnoler : après tout, le trajet dure 1h, et la deuxième manche est gagnée.
Un controleur me réveille. Il veut voir mon ticket. Comme je n'ai pas assez, et qu'apparement je suis dans une section première classe réservée, je recolte une amende. Soit. 1850 ¥. Et merde. Je n'ai que 1000 ¥. Le trajet coute environ moins de 2000 ¥. Donc j'avais tiré 2000 ¥ avec ma carte Visa. Ca s'annonce mal. Je lui montre mon porte-monnaie qui contient quelques pièces. Il a l'air de comprendre que je suis dans la merde. Il tente de me faire payer une amende très faible. 1150 ¥ indique sa machine. Je n'ai pas 150 ¥ avec mes pièces. Je lui montre ma carte Visa. Il me demande d'attendre. Apparement, la carte Visa va arranger ça. Il me rend 500 ¥ et un nouveau ticket, et me dit de me présenter au guichet JR à mon arrivée à Narita Airport. Les galères continuent. Est-ce que j'aurai assez de temps pour payer l'amende et prendre mon avion, sachant que je vais arriver avec au moins 35 minutes de retard sur l'horaire prévu pour l'embarquement ?!
Enfin, arrivée à Narita. Je demande à un monsieur à quel terminal nous sommes. Le 2. C'est le bon. Coup de bol, ce monsieur va sur Paris lui aussi, et par ANA. Je ne vais avoir qu'à le suivre... Du moins je le crois, car un employé JR, averti par le controleur, me demande de le suivre. Bon, bah on va suivre le monsieur. Après tout, il a l'air sympa et a bien vu que j'étais totalement paumé. Je le suis. On va au guichet JR. Je règle l'amende avec ma Visa. Il me conduit ensuite directement au guichet ANA. Finalement, j'ai presque bien fait d'avoir une amende, j'aurai bien plus galéré sinon. L'embarquement n'est pas fini. Je peux donc valider mon ticket. Troisième manche de gagnée.
Rien de bien important à signaler ensuite, si ce n'est un groupe de français dans la salle d'attente. Je ne sais pas si je n'ai pas de chance ou si c'est systematique, mais j'ai toujours honte de mes compatriotes en terre étrangère. Ca parle fort, ça rie, ça crie presque... au milieu de japonais presque gênés pour eux. A croire que dès que le français est en groupe à l'étranger, il se sent chez lui et se croit tout permis. Sob.
Enfin, c'est l'arrivée dans l'avion. je monte et m'installe place 37F, dans la rangée du milieu à côté d'une japonaise vivant en France depuis 13 ans. L'avion décolle. Je peux enfin dormir.

EDIT : après pesage, j'avais 28kg d'affaires...

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13:03 Toutes ces petites choses qui font la vie Nipponne
En vrac : les prix sont indiqués dans les magasins sans la TVA de 5%, la CB n'existe pratiquement pas (du moins pas comme moyen de payement), les interrupteurs laissent passer le courant sur le 0, les distributeurs sont omni-présents dans les rues, les présentateurs du Journal Télé vous saluent en inclinant le buste, il n'y a pas de noms de rues, les étalages s'arrêtent à 1m50 de haut, il fait chaud même la nuit, la taille moyenne des personnes est de 1m60, les rez-de-chaussées sont notés 1er étage, tout le monde a un téléphone qui fait le café (ou presque), les trains sont ponctuels à la minute prêt (bon, ok, j'ai jamais trop eu de problèmes avec la SNCF en France) SAUF en cas de pluie, les écoliers sont en uniformes, la télé est bourrée de sous-titres, les magasins sont sur plusieurs étages (entre 5 et 10 pour la plupart), chaque achat sauve la vie du vendeur (à en croire ses remerciements), l'air est hyper humide, il fait nuit à 18h, la clim tourne tout le temps à fond et j'en passe...

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12:51 9ème jour : Ghibli Museum et Shibuya
Le réveil fut pour une fois fait assez rapidement, et à 10h, nous étions en route. Ne croyez pas que le Japon m'ai donné des instincts royaux, voire impériaux. Big--Ben avait pris un jour de congé, pour venir avec moi. Il faut dire que le Ghibli Museum, c'est quelquechose de très important, et rare dans la vie d'un occidental. Remarquez, dans la vie d'un japonais aussi. Rien que pour avoir des places, les japonais doivent s'y prendre longtemps à l'avance. Pour un gaijin, il faut aller dans la boutique de son pays affiliée JTB, ou aller à la boutique JTB à Mitaka le jour même, ou encore aller dans un Lawson, toujours le jour même. Nous optons pour le JTB. Pas de chance, il est fermé. Un Lawson devrait se trouver à côté, d'après les informations que nous avons receuillies sur Internet. Pas de Lawson. Une seule solution : se rendre au Musée pour voir. Un bus spécial nous y conduit.
Au Musée, on apprend que le Lawson est sold out. Et qu'il fallait prendre les places en France. : a r g :  Cependant, à force de tractation et de preuves que nous étions fan du Studio Ghibli, nous avons pu entrer. Comble du bonheur, notre passeport n'a pas été tamponné, donc je pourrai éventuellement y retourner un jour (oui, c'est normalement une seule et unique fois, d'après ce que j'ai compris).
Pour tout fan d'animation, ce musée est un must. On y trouve tout le processus de création d'un anime, de la recherche de documents aux esquisses des héros, des storyboards (tous à disposition, les feuilleter est un vrai régal) aux procédés de colorisations. Le tout est illustré par les 13 animes réalisés par le Studio Ghibli, qui est (mais c'est un avis personnel) le meilleur studio d'anime au monde. En plus de tout ceci, un court-métrage est présenté aux visiteurs. Le fait qu'il soit en japonais n'est pas très dérangeant. En visitant ce musée, on se rend compte que Mr Miyazaki et ses collègues puisent leurs inspirations dans les récits de Jules Vernes, ainsi que dans des lithos datant de la première guerre mondiale, entre autres. Etonnant de voir du français écrit partout, quand même. Enfin, comme dans tout musée qui se respecte, il y a une boutique, divisée en deux : une partie livre et une partie goodies. Dur de ne pas tout dévaliser, les art-books rivalisant avec les peluches de Totoro et autres morceaux de pellicules de films. Finalement, j'en ai pris pour... 17000 ¥, mon regret principal étant de n'avoir pu avoir l'art-book de Laputa, celui-ci étant sold-out. Oui, c'est vrai, ça fait beaucoup d'argent. Mais on ne va au Ghibli Museum qu'une fois dans sa vie ! (enfin, normalement ; ) )
Le Ghibli Museum fini, il était temps de faire les dernières courses avant le retour. Au programme, sake et umeshu. Ensuite, direction Shibuya et le Hachiko (cf. post du 4ème jour), où nous avions RDV avec Izo. Comme d'habitude, nous étions en retard. Comme d'habitude, Izo aussi. Donc tout va bien. Alors que nous cherchions un restau où se poser, un rasta nous aborde. Avec une décontraction toute... heu... déconcertante, il nous explique qu'il est brésilien, qu'il est né à Montpellier, qu'il préfère les latines aux japonaises, car plus passionnées, mais qu'une japonaise, ça vaut le coup quand même, et que la mode au Japon, c'est de jouir dans la bouche... Bon appétit... : ?  Avant de partir, il nous a proposé à chacun une clope "au gingembre, je crois". Seul Izo l'a accepté, mais il ne l'a pas fumé. Il faut dire qu'elle avait l'air plus que louche sa machine... Bref, quelques détours pour trouver un restau, un bon repas, et déjà, minuit, l'heure de se quitter et d'aller faire les bagages. Pas encore ce coup-ci qu'Izo aura sa revanche à Winning Eleven Arcade (ce n'est que partie remise, promis, Izo. Rentrés et couchés à 2h du matin. Ca promet pour l'avion, demain, qui est à... 11h25, avec embarquement 2h avant, et situé à 1h30 de Gotanda !

Ghibli Museum 1Ghibli Museum 2Shibuya - vieil indou en concert

Japan Shots : 2 à 14

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11/09/03

00:30 Trailer
Bientôt (soit environ jeudi 19h), le compte-rendu de la visite du Ghibli Museum, plein de nouvelles photos, et des posts aérés avec des photos. On revient juste après la pub.

EDIT: bon, la mise à jour a eu lieu plus tard, à savoir le lendemain pour absence de cable RJ45 laissé au Japon suite à mon départ hâtif (cf. post Retour d'enfer), et de rentrée au bercail à 21h, soit après 20h de transports divers et variés.

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10/09/03

03:10 8ème jour : Hama Rikyu et Roppongi
Bon, finalement, couché à 4h du matin. La GBA marche bien, le cable USB sert en fait à recharger la batterie. Ce qui va m'éviter l'achat d'un adaptateur secteur français : D  Hé oui, les japonais sont en 110V, 50 ou 60Hz (tout dépand d'où on est). Je ne comprends rien à Chobits, mais ça semble fidèle à l'anime, donc tout va bien. Le jeu de baston est assez simple, donc je m'énerve pas dessus, c'est toujours ça de gagné ! Bref, après une nuit raccourcie (quoique lever à 13h), je décide de faire LE parc conseillé par Izo (et mon guide) : Hama Rikyu.
Pour s'y rendre, il faut prendre le métro, réputé plus complexe que la Yamanote. Bon, effectivement, les plans sont en kanjis, donc il vaut mieux avoir le sien sur soi. Mais sinon c'est assez simple. Peut-être que je commence à avoir des repères de Tokyoïte après tout. Donc, sortie du métro, soleil de plomb, et direction le parc. Je souris en voyant trois gaijins perdues demander leur chemin à une japonaise. Moi, au moins, j'arrive à me repérer seul. Oui, bon, ok, c'est aussi que je sais pas demander à quelqu'un mon chemin, en japonais, sans mater mon guide de poche (qui ne quitte jamais celle de mon sac). Juste avant le parc, il y a une rivière. Je vous laisse deviner... oui, ça pue !
Le parc est payant (enfin, 300 ¥, c'est pas la mort non plus), donc absents les SDF de Ueno, tout comme les allées bétonnées. Ici, c'est petits cailloux partout. Il faut dire que ce parc était avant réservé aux Shoguns. On y retrouve d'ailleurs deux kamoba, utilisés de 1778 à 1944, ainsi qu'un mémorial aux canards tués pendant cette période. Les shogun n'avaient pas que la chasse aux canards comme activité. C'est ainsi que l'on trouve un ochaya, qui servit dès 1707, et devint une dépendance des propriétés de l'Empereur en 1867, où il reçut de nombreux invités. Ce ochaya se trouve sur un ilôt, entouré par un étang dont l'eau provient de la mer. Il y a aussi un jardin botanique dans ce parc, ainsi que des pins tricentenaires. Pour être complet, il faut ajouter qu'il y a plein de corbeaux (gros), libellules (énormes) et... de moustiques (deux fois plus gros qu'en France) ! Comme d'habitude, vous trouverez des photos du lieu dans les Japan shot. La vidéo du pont menant au ochaya sera mise en ligne plus tard.
Après le parc, je devais retrouver Big--Ben à l'appart', et aller à Roppongi retrouver Izo et sa correspondante. Malheureusement, tout ne s'est pas passé comme prévu. En plus de notre retard initial de 20 minutes, il faut ajouter que le lieu de RDV était mal choisi : la sortie de la station. Or, il y a 4 sorties. J'assume, c'est moi qui avait fixé le lieu. Bref, après 40 minutes à faire toutes les sorties, nous décidons de nous ballader seuls dans Roppongi. Dire que c'est un quartier de gaijins est faible. Il y en a énormement. Ainsi que des japonaises pétasso-fashion. Bof. Au détour de notre promenade, nous sommes tombés nez-à-nez avec une araignée géante (cf. Japan shot), et nous avons vu (de très près), la Tokyo Tower. Bah la Tour Eiffel n'a vraiment rien à lui envier. Vous l'aurez compris, Roppongi ne m'a pas laissé un souvenir impérissable. Tout juste ce Japan shot avec un temple juxtaposé avec un building, symbole du choc culturel qui habite le Japon. A noter aussi, puisque je parle des Japan shot, une photo de la devanture d'un restaurant, où l'on commande ses plats à l'extérieur à une machine, qui nous livre un ticket. Ensuite, il faut rentrer, s'asseoir et fournir le ticket au restaurateur, qui va vous servir ce que vous avez commandé. Original non ? Ah, oui, j'oubliais : au Japon, devant chaque restaurant, il y a des photos ou des représentations en plastique des plats que vous pouvez commander. Ainsi, vous n'êtes pas trompés (du moins visuellement), sur ce que vous aller manger ; ) 
Bon, demain, LE clou du voyage : le Ghibli Museum ! Oyasuminasaï !

Hama RikyuHama Rikyu - pins tricentenairesRoppongi - Fusion building

Japan Shots : 15 à 78

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09/09/03

04:04 7ème jour : Akihabara et Ueno
Aujourd'hui, lever à 11h. Raisonnable, non ? Il faut dire que la ballade d'hier m'avait bien crevé. Repas acheté au convini et pris avec Big--Ben. Je décide de commencer à faire mes achats de départ, tout en prévoyant une promenade culturelle pour vous, chers lecteurs (oui, vous avez bon dos). Donc Akihabara pour les courses et Ueno pour son parc et les nombreux musées qu'il recèle.
Le trajet jusqu'Akihabara est assez long. C'est donc à 14h que j'arrive sur les lieux. Que dire sur Akihabara ? Bah déjà, c'est bourré de gaijins, et les mots "duty free" sont partout. Hum. Ca sent quand même le piège à touristes cette histoire. Ne perdons pas de temps, et partons à la recherche de la GBA SP couleur pearly blue (normalement introuvable en Europe), le tout pour moins de 11OOO ¥ (le prix constructeur de la console est de 12500 ¥). Par contre, dans cet ensemble de néons, de gens et de vendeurs équipés de haut-parleurs pour attirer le chalant, comment identifier un magasin vendant la GBA de mes rêves ?! Dur. Parce que kanji partout. Donc j'essaye des magasins au pif. Le problème, c'est que pour voir un magasin en entier, il faut se taper 7 étages. La perte de temps est énorme. J'opte alors pour les petites ruelles. On y trouve tout et (surtout) n'importe quoi. Des vendeurs de vis, de prise parallèle femelle, d'embouts de jack... Effectivement, le paradis de l'electronique. Mais pas de la GBA. Soudain, au milieu du vacarme sortant des haut-parleurs des vendeurs, j'entends une musique de jeux vidéos. Je tiens le bon bout. 10500 ¥. Mais pas de la couleur que je veux, et... de seconde main. Magasin suivant. Arf, pareil, que des trucs de seconde main. Spindizzy serait content, on y vend encore (d'occasion), des jeux Super Famicom et autres consoles d'un autre temps, mais de GBA neuves pas chères, point. Un peu déçu, je finis par retourner dans le premier magasin venu. Là, un nouveau type : le magasin de goodies d'anime, avec mangas et autres joyeusetés. Bon, je vais 'tet' pas prendre une statuette de Naru non plus (quoique, à 200 ¥, c'est tentant quand même). A 16h30, je décide de passer à la partie culturelle, pour la GBA, on verra avec Big--Ben à Yodobashi Camera (là où j'avais acheté ma carte mémoire).
17h, arrivée à Ueno-Koen Park. Je décide de faire le plus vite possible pour prendre un max de choses en photos, parce que prendre des photos dans Akihabara c'est pas top. Voulant absolument prendre en photo le samourai promenant son chien, je fonce à la première statue indiquée par le plan. Ah, merde, c'est le gars qui a vaincu la syphillis. Gomen Nasai j'ai oublié son nom. Ensuite, petit tour par la fontaine magique. Enfin, magique, c'est vite dit : elle s'éteint puis se rallume (heu, vous saississez le concept ?!). Direction l'autre statue du Parc, celle de mon samourai. En chemin, prise de photo d'une pagode, qui est entourée de trois Bouddha. En fait, avant le tremblement de terre de 1923, il y avait un grand Bouddha en ce lieu. 80 ans plus tard, c'est donc une pagode que vous retrouverez dans les Japan shot. Viens ensuite une statue d'un Prince (Komatsu no Miya Akihito). J'aurai pu vous détailler sa vie, du moins ce qui était marqué sur la plaque à côté de sa statue, mais la photo que j'ai prise de cette plaque est floue... Enfin, voilà ma statue de Saigo Takamori, le samourai qui promene son chien. Je continue ma ballade dans ce parc public, donc truffé de SDF, et très (trop ?!) bétonné (toutes les allées par exemple), et me retrouve nez-à-nez avec la tombe des soldats de Shogi-Tai. Shogi-Tai était l'armée du shogun Edo, qui combattit l'Empereur, à la fin de l'ère Edo. Le carnage fut si important qu'il détruisit les nombreux temples et pagodes situés sur le lieu de la bataille. Pour la petite histoire, Shogi-Tai perdit. Cette bataille ne dura qu'un jour, dire si elle fut intense. Ensuite, petit tour par le zoo (fermé), et devant les divers musées (fermés aussi). Passage rapide devant une université de Tokyo (mais non, pas le Todai de Love Hina, : ( ). Enfin, départ pour Shinjuku, où j'avais rendez-vous.
18h30, quelle ne fut pas ma surprise de voir non seulement Big--Ben, mais aussi une de ses correspondantes, ma foi fort kawai, et qui parle très bien français. Mika (c'est son nom) nous a bien aidé durant la soirée, que nous avons passé dans les magasins, ainsi qu'au restaurant indien. Nous avons commencé par un disque dur externe de 120Go pour Big--Ben, je ne dis pas le prix... 8 - ) . Puis ma GBA, avec écouteurs et prise USB (?!) pour... 10800 ¥ ! Excellent, non ? : D  Ensuite, direction le Book Off à Harajuku pour acheter des jeux pas chers. J'opte pour Chobits (hyper pas cher, 1550 ¥) et un jeu de baston (King of Fighter), afin d'être sûr de pouvoir jouer avec l'un des deux. J'allais partir quand... Big--Ben me montre les mangas de Love Hina. Et là, le choc : le tome 0 et le tome ∞. Pour... 900 ¥ ! Hop, j'achète aussitôt. Une fois les courses finies, repas indien avec Mika et Big--Ben, très agréable, car très bon et discutions sympas. J'ai d'ailleurs appris que la vendeuse du Yodobashi Camera m'avait trouvé kakoi. Mince, moi qui était tellement en train de penser à pas faire de boulettes en fesant mon achat, je ne l'ai même pas remarquée : c r y : 
Voilà pour le bilan de la journée, je vous laisse, j'ai Chobits à essayer... 8 - ) 

AkihabaraUeno-Koen Park - interieur du ZooAchats de la journee

Japan Shots : 79 à 114

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07/09/03

20:56 Les temples
D'après mes observations (attention, je ne suis pas expert bouddhiste !), les temples se composent à peu près toujours de la même façon : une petite porte, en forme de dolmen fin (vous voyez le concept ?), puis une immense porte, hyper décorée et travaillée. Une fois franchie cette porte, nous sommes dans le temple à proprement parler. Là, on trouve un petit lavoir couvert, qui sert à se purifier. L'acte de purification consiste à prendre de l'eau dans un godet, tenu par une main (mettons la droite). Vous arrosez un peu votre main gauche, puis faite l'opération inverse, et enfin laissez tomber les gouttes à côté dudit lavoir. Un peu plus loin, généralement, se trouve un petit batiment ayant une forme assez circulaire. C'est l'endroit où on dépose ses prières. Il y a deux sortes : ceux qui supportent des prières faites sur du bois (donc munis de clous), et ceux qui supportent des prières faites sur du papier, et qui ressemblent à des bouliers inclinés à 90° (et sans boules). La méthode de fixation est de faire un noeud avec sa prière sur la ficelle de support. Enfin, un peu plus loin se trouve le batiment principal du temple, très richement orné la plupart du temps. C'est à cet endroit qu'il faut se recueillir. Enfin, sur la gauche ou la droite du batiment principal, se trouve la porte de sortie, plus sobre que celle d'entrée, suivie du "dolmen fin", là encore, plus petit que son prédécesseur. Je vous laisse aller voir les Japan shots, qui contiennent plein de photos de temples, et qui devraient être plus éloquentes que ce texte ; ) 

Lieu pour se purifierPorte principaleLe temple en lui-meme

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20:31 6ème jour : Kamakura
Couché à 6h après avoir mis le blog à jour, je me doutais que le réveil serait rude. Big--Ben parti à 9h30, c'est à midi que j'émergeai péniblement. Une bonne douche plus tard, direction la pêche à la station à rejoindre pour prendre le train jusque Kamakura. J'opte pour Shinagawa Station. Là, je vois un train prêt à partir. Je demande au contrôleur si le train va à Kamakura, par acquis de conscience. Bien m'en a pris, c'était le suivant ; ) 
Après une heure de train sans encombres, me voilà enfin à Kamakura. On m'avait dit que c'était une ville hyper touristique, surtout les week-ends (car destination préférée des Tokyoïtes), et je découvre une ville tout ce qu'il y a de plus classique. Où sont donc les multiples temples dont on m'avait parlé ? Afin de le savoir, j'achète un mini-guide à l'office du tourisme local. Le plan est assez sommaire, et n'explique pas comment voir le Daibutsu, qui est quand même LA curiosité locale. Apparement, il faut prendre un bus. Or, si les trains sont english-users-friendly, les bus, c'est kanjis partout et démerde-toi. Je décide donc de longer la grande rue, vers Tsurugaoka Hachimangu. Cet endroit regroupe plusieurs temples, un Musée d'Art Modernes (fermés pour cause de travaux), et d'autres petits coins tous plus buccoliques les uns que les autres (cf. Japan Shot). Dommage que le temple principal soit en rénovation, il était caché derrière des échaffaudages... Moi qui me demandait où étaient les touristes, la réponse fut simple : ils ne m'avaient pas attendu, et se trouvaient déjà sur place. Je ne sais pas si j'ai une tête spéciale, mais on m'a encore demandé un lieu, alors que j'étais au moins aussi perdu que le demandeur en question...
A la sortie de Tsurugaoka Hachimangu, je décide d'aller à pied à l'autre station de train de Kamakura, nommée Kita Kamakura. La route est en effet bordée de temples. Et ça ne fait que 2-3km, après tout. C'est ainsi que j'ai pu voir les temples En-no-ji, Kencho-ji et Engaku-ji. Tous très jolis et intéressants. J'ai la flemme de vous recopier le Lonely Planet pour vous expliquer les différences entre chaque, etc.
Bref, arrivée à Kita Kamakura, toute petite station, comparée aux autres. Ayant pris la mauvaise entrée, j'ai dû passer "en fraude" à l'entrée pour pouvoir rerentrer sans être en fraude. Heu, curieux, non ?
Enfin, avant de repartir pour de nouvelles aventures, je vous offre en cadeau bonus le bruit de la cigale nipponne. Soredewamata !

Kamakura - Tsurugaoka HachimanguKamakura - Tsurugaoka Hachimangu - prieres (notez le coeur de la priere anglaise)Kamakura - Engaku-ji Temple

Japan Shots : 115 à 187

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04:41 5ème jour : Kamakura Ebisu, Harajuku et Shinjuku
Forcément, le lever à 16h a fortement compromis notre envie d'aller à Kamakura. En même temps, en se couchant à 5h, l'affaire s'annonçait mal. Encore la faute à Crack Attack! ça. Bref, c'est sous la douche que j'ai réfléchi au programme à adopter. Déjà qu'on avait que 2 jours pour faire le Ghibli Museum, Kamakura et TakaoSan, en 1 jour c'est mort. Exit donc le Mont Takao. Ghibli Museum et Kamakura aussi, du moins pour aujourd'hui. Reste le défilé Goth sur Harajuku. Un feuilletage rapide m'indique le musée de la bière d'Ebisu, ainsi que son centre commercial. Et j'ai encore des ballades recommandées à faire sur Shinjuku, notamment les Toilets of the future ! Petit aperçu de la Yamanote : Gotanda - Ebisu, 1 station entre. Ebisu - Harajuku, 1 station entre, et Harajuku - Shinjuku, encore une fois, une seule station entre. Donc ça sera Ebisu, Harajuku puis Shinjuku. Ca tombe bien, Shinjuku est le quartier le plus nocturne (des trois).
Ebisu, architecture agréable (cf. Japan Shot), avec une vue panoramique du 39ème étage et deux restaurant français, dont un avec une carte... particulière (cf. Japan Shot). Le musée de la bière était fermé à notre arrivée. Notre deception fut partiellement comblée par la joie de voir que Kirikou et la sorcière s'exportait au Japon. C'est plutôt rare de voir un anime faire le trajet inverse de celui, plus traditionnel, des animes nippons.
Passage ensuite à Harajuku, où les Goths ne nous avaient pas attendu. Cependant un concert avait lieu. La vidéo sera disponible quand la connexion sera meilleure (4Mo quand même).
Resultat, nous voilà à Shinjuku, avec la ferme intention de profiter de la vue offerte par le Tokyo Metropolitan Gouvernement Office (45ème étage), de l'immeuble "excentrique" (dixit le guide) et... des toilettes du futur ! La vue depuis le TMGO était effectivement superbe, Tokyo de nuit, avec tous les néons, ça vaut vraiment le coup d'oeil. Seul regret, la lumière ambiante était très forte, les vitres très réfléchissantes, donc les photos sont... réfléchies : a r g :  Par contre, la musique d'ambiance était très agréable. Reconnaitrez-vous le morceau original ? Maintenant, direction l'immeuble excentrique. En quoi est-il si particulier ? Tout simplement parce qu'il est creux, qu'il possède un toit transparent et qu'il abrite le plus grand pendule du monde (29m tout de même), actionné par une force hydraulique, ainsi qu'un pont au 29ème étage, permettant de se rendre d'un bout à l'autre du batiment. Pas de Japan Shot, mais des vidéos, qui seront mises en ligne plus tard. Arrivé au 29ème étage, et avant de visiter les toilettes du futur (héhé), une publicité pour Pure Blue nous donne envie d'essayer cette boisson. Après tout, une bonne bière avant les chiottes du futur, quoi de mieux ? Nous commandons donc tant bien que mal la boisson, en précisant qu'on ne mangerait pas. Quelques instants plus tard, on nous sert un verrre d'eau. Bizarre... De l'eau ?! Non. De l'eau avec de la vodka. Vous pouvez essayer chez vous, le cocktail Pure Blue : 10cl de vodka et 25 d'eau. Moi qui n'aime pas la vodka... Pendant que nous sirotions la chose, un serveur nous apporte, discrètement mais fermement, une carte des menus anglaise. Bon, ben va falloir commander alors. L'occasion était trop belle pour ne pas essayer différents plat typique, donc nous ne l'avons pas laisser passer : Miso Soup, bol de riz, Kameberu furai, Haki-yudon, Okonomiyaki, et bien d'autres... (cf. Japan Shot). Bien trop pour 2, mais finalement bon marché (environ 120FF par personne), surtout vu la quantité commandée. Après toutes ces émotions, direction les chiottes du futur. Reste à trouver le bon immeuble, puis le 53ème étage. 15 minutes pour trouver le bon immeuble. Reste à trouver comment rentrer, toutes les portes du rez-de-chaussée (donc étage 1 en nippon) étant fermées. C'est par le sous-sol et un escalator que nous pénétrons dans le batiment. Nous fonçons alors vers l'ascenceur, pressant le bouton "53" avec impatience. Enfin, nous y voilà. Toilettes du futur, lieu nous ayant amené l'aventure Pure Blue, à nous 2 (enfin, 3) !
Que dire ? Bah en fait, ce sont des toilettes japonaises classiques, avec siège chauffant, possibilité de regler le jet d'eau... Au Japon, ce type de toilettes est très répandu, et Big--Ben a les mêmes chez Sony. Maigre consolation, le seche-main, qui détecte automatiquement la position de vos mains. Vous les mettez tout en bas, puis les remontez doucement, ce qui fait que l'eau est chassée par l'air chaud jusqu'au bout de vos doigts, puis disparait. Très efficace.
Déçus par le futur, nous retournons au présent, à savoir Shinjuku. Petite visite dans un magasin encore ouvert (il est déjà minuit), et retour à l'appart'. Fin de la soirée ? Non. Depuis hier, avec Big--Ben, nous jouons au jeu du le-karaoke-c-est-nippon-alors-faut-tester-mais-t-as-pas-envie-alors-ok-on-le-fait-pas-mais-tu-crains. Sauf qu'à force de jouer au con, ce qui devait arriver arriva : nous sommes allés au Karaoke. Après avoir pris 30 min juste pour voir, nous entrons dans une petite pièce (presque) insonorisée, avec un repertoire anglais à notre disposition. Il suffit de taper le numéro de la chanson voulue sur une télécommande pour la chanter. Nous nous sommes très vite pris au jeu, et finalement, nous avons pris 30 minutes de supplément. Seul bémol : l'appui au hasard sur certaines touches de la télécommande afin de passer une chanson, qui a eu pour effet de nous offrir 2 chansons nipponnes, grand moment de bonheur. Histoire que vous puissiez bien en profiter, je vous ai mis une petite vidéo.
Après un passage au convini afin de prendre de quoi manger demain, retour à l'appart'. Enfin. Demain, ça promet... : a r g : 

Ebisu 1Ebisu 2Shinjuku - Vue du Tokyo Metropolitan Gouvernement office

Japan Shots : 188 à 267

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06/09/03

03:56 Etude de moeurs : la japonaise
Dire que la japonaise est Fashion serait un pléonasme. En effet, elle porte toujours, du moins pour la Shibuya Girl, moults bijoux et un maquillage tout ce qu'il y a d'anti-sobre. Sur certaines, on pourrait presque penser, si elles ne s'exclamaient pas autant, qu'il s'agit de mannequins de cire. Oui, car la japonaise, décidément très fashion, s'exclame à tout va et à tour de rôle Sugoï et Kawaï. Cela ne serait rien si elles ne se dandinaient pas autant. La cause ? Leurs talons. Je n'ose écrire "hauts", car ils sont entre 2 et 4cm, mais sont apparement suffisament déroutants pour leur donner une démarche tuant toute la sensualité que peut procurer le port de talons hauts chez certaines européennes. Enfin, ce portrait ne serait pas complet sans souligner le fait que, malgré tout, les japonaises sont très souvent kawaï ! Sugoï non ?!

Harajuku Une nippone...Une autre...Et une troisieme qui prend la pause

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01:50 4ème jour : Izo et Shibuya
Lever en 4ème vitesse à 9h30. Le rendez-vous avec Izo était fixé à 10h. Lequel avait été préparé bien avant nos départs respectifs, à savoir fin août. Curieux de se donner rendez-vous dans des lieux qu'on ne connait pas encore... J'arrive à Gotanda Station lieu dudit rendez-vous. Afin de ne pas le rater, je sors ma feuille A4, où est soigneusement écrit Izo. 10h09, je suis en place. 10h10, un japonais me demande très poliment s'il peut m'aider en quoi que ça soit. Il faut dire que j'ai l'air fin avec mon affichette. J'explique donc que j'attends un ami, et je reprends mon occupation initiale : l'attente. 10h15, pas d'Izo. 10h25, un vieux monsieur fait tomber ses pièces par terre en voulant acheter un billet de Yamanote. Immédiatement, trois jeunes vont lui ramasser et lui rendent son bien. Décidement, le Japon, c'est pas la France. 10h32, deux japonais me demandent très poliment s'ils peuvent m'aider. Je leur réponds que j'attends (encore et toujours) un ami. 10h45, je décide de partir à 11h, si Izo n'a toujours pas donné signe de vie. Histoire d'avoir une chance de chopper Big--Ben à midi, afin de pouvoir récuperer la clé de l'appart' (qui change aujourd'hui), et de lui dire que finalement, ce soir, je n'ai rien de prévu. 10h46, Izo arrive.
On commence donc par une ballade à pied autour de Gotanda, puis l'on finit par se décider pour aller sur Shibuya. Il est midi, la chaleur est présente, donc les distributeurs de boissons sont les bienvenus. Toutefois, malgré plusieurs tentatives se soldant par de nouvelles saveurs pour mes papilles, je n'ai pu vérifier l'hypothèse que j'avais émise hier : le distributeur de boisson ne ferait pas jackpot en prime, et hier, j'ai finalement eu énormément de chance de récupérer une bouteille d'Evian (vivi, y en a au Japon) ainsi que 400 ¥.
A la sortie de la Yamanote, voulant montrer mon savoir fraichement acquis, je decidais d'emmener Izo voir Hachiko, le chien pris en statue (cf. Japan Shot). Manque de bol, ayant oublié le nom de ladite bête, et suivant un instinct pas forcément salutaire, nous optons pour la sortie New South. J'assume. Ce n'était pas la bonne sortie. Mais alors, pas du tout. Et nous voilà en train de crapahuter pendant plusieurs heures (sisi, 2) à la recherche du chien perdu. Cette erreur nous aura quand même permis de rencontrer un japonais très courtois (un de plus), qui en plus de nous guider, nous a appris quelques choses sur la civilisation nipponne, notamment un fait important : le Harakiri n'existe plus au Japon, et cela se nomme maintenant Suicide. Enfin, le chien apparait à nos yeux plus fatigués qu'ébahis, il faut l'avouer. Le ventre vide depuis maintenant 4h et quelques kilomètres dans les jambes, nous decidâmes d'aller nous substanter. Là, intervient le toujours même problème : où aller pour commander sans trop de difficultés ?! C'est dans un fast food que nous atterrissons. Cette fois-ci, au lieu du Teriyaki (si mes souvenirs sont bons), j'opte pour un Shrimp Burger, commandé à grand renfort de this et de doigt fermement appuyé sur la carte, avec un ton presque suppliant. Bien repu, il est temps de trouver un CyberCafé pour signaler à Big--Ben que je suis libre pour la soirée, Izo devant retrouver sa correspondante à 19h30. Là, nouveau problème. Les rues n'ont pas de noms. Comme il n'y a pas de noms de rues, il n'y a pas non plus de numéros d'immeubles. Imaginez alors le grand moment de bonheur que c'est de chercher un magasin en particulier, sachant que généralement les 6 premiers étages d'un immeuble sont des magasins... Même l'aide des japonais s'est avérée infructueuse. J'ai donc opté pour le coup de fil, demandant à Big--Ben d'être à Gotanda vers 19h. Puis, avec les 2h qu'il nous restait, nous avons étudié sommairement le comportement de la japonaise (cf. post suivant), fait quelques courses, et joué à Winning Eleven en arcade (très bon jeu, definitively).
C'est à 19h05 que je quitte Izo. Je fonce à Gotanda, et j'arrive devant la porte de l'appart' à 19h20. Un mot sur la porte "RDV à Shibuya 21h20, sortie Hachiko, devant le chien". Malin, j'en viens... Retour donc à Shibuya, prises de vidéos qui seront sur le blog quand j'aurai une meilleure connexion, et cherchage de la salle d'arcade avec Winning Eleven. Après 2 parties, retour près du chien, où je retrouve Big--Ben. Petit tour dans un magasin de musique, et questions : pourquoi est-ce que les CD Nippons ont toujours des pistes bonus ? Pourquoi est-ce que le prix moyen du CD Nippon est de 100FF, et pas 130, comme en France ?! Ensuite, repas : Yakitori accompagné de Umeshu. Retour à l'appart', il était temps !

EDIT: les japonais ne connaissent pas Noir Desir. J'ai donc pu porter mon t-shirt sans me voir attribué un seul regard négatif, et ça, ça fait du bien. Finalement, si l'autre pays dont je parlais ici c'était le Japon ?! : D 

Izo a craque - il a achete des clopesTemple - endroit pour purifier ses mainsShibuya - des ecoliers partent et des salarymen arrivent

Japan Shots : 268 à 288

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05/09/03

03:54 3ème jour, ballade de la soirée : Akihabara et Shibuya
On m'avait pourtant prévenu : Akihabara ferme tôt. Tôt au Japon, c'est 19h30. Quand on voit l'activité nocturne de quartiers comme Shinjuku ou Shibuya, il y a de quoi être surpris. Finalement, je n'ai vu que très peu de choses d'Akihabara, et il faudra que j'y retourne. De quoi penser à mes achats, parce qu'une GBA SP à 500FF, un graveur DVD à 1000FF et un disque dur externe 250Go à 2500FF, ça fait tout de même réfléchir...
Ensuite, Big--Ben et un de ses amis devaient réserver des billets de train pour une excursion dans un lieu hors de Tokyo, donc direction Shibuya. L'occasion rêvée, une fois les formalités ferroviaires accomplies, pour aller manger dans un restaurant typique : un restau à Sushis. Commander fut plus simple que prévu, le plus japonophone de nous trois ayant précisé Sushis Sen, soit "1000 sushis" que le restaurateur compris fort à propos comme étant une demande pour le menu sushis à 1000 ¥. Il n'y avait plus qu'à préciser 3 pour le nombre de menus commandés et l'affaire était pliée. Rien à redire, si ce n'est que tout était excellent, (peut-être la pieuvre un peu moins, trop visqueuse à mon goût), mais c'est affaire de chacun. Le tout fut accompagné de Beeru (prononcez biru), inutile que je vous traduise ce que c'est !
Enfin, rapide promenade dans Shibuya, surtout au HMV, magasin de musique proposant des prix attractifs (comptez 2000 ¥ par CD, CD avec les bonus track nipponnes en plus). Puis enfin ce fut l'heure du retour. Surtout que la journée de demain promet d'être riche en émotions, avec la rencontre d'Izo : D 

Akihabara - 2500FF les 250GoAkihabara - dans la rueShibuya

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01:52 3ème jour, ballade de l'après-midi : Harajuku
Comme il était hors de question de rater la ballade de l'après-midi comme j'avais si bien pu le faire hier, levé à 14h (y a du mieux). J'en profite pour téléphoner à la compagnie aérienne afin de confirmer mon retour. Après avoir oublié le code nationnal (dîtes 33 pour la France), je tombe au bon numéro, et sur un répondeur qui me dit que les horaires d'ouverture sont de 9h à 18h. Ah, merde, il est que 7h à Paris. Bon, pas grave, douche, habillage, et repas nippon (cf Japan Shot).
Ensuite, direction Harajuku. Il y a deux choses fondamentales à y voir : d'une part, la jeunesse nipponne délurée, avec son fameux Cosplay Goth, et d'autre part, le Meiji-jingu Shrine. Késako ? C'est un des plus fameux autel Shinto. Achevé en 1920, il fut construit en l'honneur de l'Empereur Meiji et son épouse Shoken. Malheureusement, il subit les conséquences de la deuxième Guerre Mondiale, et de ses bombes incendiaires. C'est en 1958 qu'il fut totalement reconstruit et ce, le plus fidèlement possible à l'original. A côté de cet autel se trouve le Meiji-jingu-gyoen, parc où Shoken aimait se promener. Bon, pas de chance, l'entrée au Gyoen est payante, donc j'évite. J'ai fait pas mal de photos de cet endroit (cf. Japan Shot) ainsi que 2 vidéos. Je les mettrai en ligne quand j'aurai mieux qu'une connexion 28800. Toutefois, ce parc, baigné des bruits de... heu... grillons (?!) auxquels se mèlent quelques cris de corbeaux, est très reposant, et change du béton que l'on retrouve partout dans Tokyo. Un petit tour par la boutique souvenir, de quoi prendre quelques cartes postales (que je n'expédierai pas, au prix où sont les timbres... Sumimasen) et se faire un nouvel ami artiste nippon, qui voulait absolument me vendre ses toiles.
Ensuite, passage par la rue pietonne commerçante, la Takeshita-dori, l'occasion pour moi de prendre quelques nippons en photo (cf. Japan Shot). Pas de Cosplay Goth, car ce défilé n'a lieu que les week-ends. De toutes façons, ce week-end, entre le Ghibli Museum, Kamakura et le Takao San j'aurai d'autres chats à fouetter. Tout ceci fini, retour à l'appart', avant la sortie de la soirée. De quoi pouvoir enfin passer mon appel pour confirmer mon vol retour.

Harajuku - Meiji-jingu shrineHarajuku - Meiji-jingu shrineTakeshita dori

Japan Shots : 289 à 365

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04/09/03

00:04 Moi zé quatrans
Curieuse cette sensation, lorsque l'on est livré à soi-même dans Tokyo, de redevenir tout petit. Non pas que la ville soit très oppressante, mais le fait de ne savoir rien lire, et de ne rien comprendre aux conversations, tout ceci ramène à sa petite enfance. La seule façon de s'en sortir devient le mimétisme, et l'espoir de pouvoir échapper à tout contact humain en utilisant une machine. Curieux comme tous les hommes sont égaux devant une machine, d'ailleurs. Bref, deux petits exemples pour étayer mes propos.
Le premier, l'achat de nourriture au convini. Choisir sa nourriture fut aisée, car les plats préparés sont recouverts d'emballage transparent, ou alors une photo du rendu final est présent sur la boite. Donc, quoiqu'il arrive, on sait, non pas ce que l'on achète, mais à quoi devrait ressembler notre achat une fois prêt. Après avoir opté pour un assortiment de poissons, du riz cantonais et un paquet de Doritos, je me dirige vers la caisse. Je pose mes achats, lit le montant à regler, et sort le billet correspondant. Là, un inpondérable : le caissier me pose visiblement une question. Je bafouille iie. Apparament, la réponse ne lui a pas convenu, car il me repose une question. Serait-ce la même ?! Je lui réponds la même chose, et je vois mon riz cantonnais partir pour un micro-onde. Je doute qu'il m'aie demandé si j'avais un micro-ondes, mais plutôt si je le voulais chaud... Tant pis, je suis passé pour un crétin, mais j'ai de la bouffe chaude !
Deuxième exemple, l'achat de spray anti-moustiques et de parapluie. Toutes les boites se ressemblant, il est très difficile de savoir si l'on est dans un rayon de savons, ou de nourriture concentrée. Heureusement, un dessin où une photo finissent toujours par vous indiquer où vous êtes (ah, tiens, un tampon... donc le rayon que j'ai si scrupuleusement examiné pendant 15 minutes était celui des protections menstruelles : a r g : ). Une fois les produits trouvés (il y a un moustique dessiné dessus, ça doit être bon), il restait le parapluie à prendre. Là, pas de chance, il n'y en avait q'uavec manche pour femmes. Je veux bien passer pour un crétin au Japon, mais pas pour un crétin homosexuel !

P.S.: apparemment, les parapluies au Japon sont des "parapluies jetables", et n'ont qu'un manche féminin...

Nourriture nippone

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00:02 2ème jour
Finalement, je n'ai pas trop souffert du jet-lag... puisque je me suis levé à 16h30. Ca ne me change guère de d'habitude, puisque j'ai des horaires de dingue anormaux. En me levant à cette heure-là, toute ballade avant 18h (heure de rentrée de Big--Ben à l'appart') était fortement compromise. Donc j'en ai profité pour prendre des photos de l'appart' ainsi que de la résidence (cf. Japan Shot). Retour de Big--Ben, et mise au point du plan de ce soir. En effet, le monsieur est invité par ses collègues de bureau au restaurant, donc il fallait prévoir qui garderait la clé de l'appart', jusque quelle heure, etc. Au moment de partir, un soudain orage de 30 minutes s'abbat sur Tokyo. C'est aussi ça le charme de Tokyo, le temps est tellement humide qu'il peut pleuvoir presque n'importe quand. D'ailleurs, la météo nippone, qui donne un pourcentage de "chances" de pluie, indiquait 96% pour aujourd'hui. Une fois la pluie finie, direction le convini pour acheter un peu à manger (cf post suivant). Je décide alors de profiter de ma pause bouffe pour allumer la télé. Big--Ben capte 7 chaînes : les 1, 3, 4, 6, 8, 10 et 12. Peu de choses à dire sur la qualité des programmes, vu que je n'y comprends pas un traître mot. En vrac, j'ai vu les infos, un match de Base-Ball, une série US doublée, un anime type super-pouvoirs tournant autour du billard, Naruto et un jeu débile.
Comme je ne suis pas venu au Japon pour regarder la télé, et qu'un moustique m'a agressé cette nuit, direction Osaki, un supermarché assez grand, pour y trouver un parapluie et du produit anti-moustique (cf. post suivant). Une fois mes emplettes effectuées, je me dirige vers la Yamanote, afin d'aller flâner dans Shibuya. Hélas, apparement la Yamanote ne circule pas, ou alors les distributeurs sont en pannes, bref, il y a tout autour de moi plein de japonais arrêtés lisant d'un air déçu une annonce en Kanji, alors que d'autres écoutent un message diffusé (en boucle ?) par les haut-parleurs de la station. Pour couronner le tout, une barrière d'agents bloquent l'accès à l'escalier permettant de prendre la Yamanote. Tant pis, il ne me reste plus qu'à rentrer à l'appart' et à rendre la journée de demain plus productive !

P.S.: en fait, après renseignements de Big--Ben, la pluie a bloqué l'accès à la Yamanote, même si elle avait cessé de tomber...

Gaijin surpris par la pluie...Sur un pontPetite allee longeant la riviere

Japan Shots : 366 à 391

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02/09/03

23:51 Chez McDo
Bon, alors, déception : pas de Ronald McDonald. Par contre, une première surprise : le MacRatatouille (cf. Japon Shot). Deuxième surprise : les menus sont peu chers, mais la glace pillée occupe plus de place que la boisson elle-même. Troisième surprise (qui n'en est pas une) : le Big Mac existe au Japon. Pour ma part, j'ai testé avec succès un "menu 3". Le hamburger avait sa viande parfumée au curry, et fesait un sucré/salé du plus bel effet. Contrairement à mes idées reçues, pas de bol de riz comme légumes, ni l'obligation de devoir choisir entre des variantes du Filet'o'Fish. Ici, frites comme partout, et pas de baguettes. Par contre, pas d'emballages en polystyrène (ou dérivé) non plus : ici, c'est emballage papier, comme un vulgaire hamburger du McDo franchouillard. Enfin, le repas terminé, on tri ses déchets. Oui monsieur. Tout ce qui est en plastique à droite, en papier à gauche, et la glace pillée dans le réservoir sur le dessus. Une fois le tri écologique fini, vous pouvez retourner sur le trottoir, resté frais par la clim' hyperactive du McDo, et facilitée dans sa tache par les portes grandes ouvertes. Vous avez dit paradoxe ?

Menus nipponsLe Mac Ratatouille

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23:49 Yamanote, métro et trains nippons
La démarche pour prendre un train au Japon est inverse de celle pratiquée en France. En France, on commence par choisir où on veut aller, et après, on paye. Au Japon, c'est pareil : on choisit sa station, puis on paye. Quelle est la différence alors ? En France, on vous dit quelle somme vous devez débiter. Au Japon, vous choississez le montant que vous voulez mettre dans votre billet et vous payez, pour 160 ¥ par exemple. Ces 160 ¥ vous permettent de faire Gotanda - Shinjuku comme Gotanda - Tokyo. Pour savoir le prix d'un trajet, il suffit de regarder le prix sur un plan. Là où ça se complique, c'est que le plan est en Kanji. Donc perte de temps assez importante pour avoir la concordance entre votre plan en romanji et celui fournit par la station (oui, les plans diffèrent). Une fois votre trajet effectué, il vous faut introduire le ticket dans une machine pour sortir. Si la machine refuse de vous laisser passer, c'est que vous n'avez pas mit assez d'argent. Pas de panique, une machine est disponible à côté pour faire l'appoint.
Sinon, il existe une autre solution, celle pour laquelle j'ai opté, qui se nomme IOCard. Cette carte magique prépayée permet d'effectuer n'importe quel voyage sur le réseau JR, donc sur la Yamanote. J'en ai profité pour prendre une carte à 5000 ¥, ce qui devrait couvrir tous mes voyages intra-Tokyo pendant mon séjour.
Ah, oui, la Yamanote dont je parle depuis tout à l'heure est une sorte de périph' ferroviaire, elle fait le tour des principaux quartiers de Tokyo, en 45 minutes maxi (d'une extrémité à l'autre), et dispose d'une station à 20m de l'appartement. Le bonheur quoi.

Distributeur de ticketsExtrait de plan avec tarifsCarte IO pour prendre le reseau JR (dont la Yamanote)

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23:45 Excursion de l'après-midi/soirée : Shinjuku
Finalement, retrouver Big--Ben fut très simple. Déjà, deux gaijins ça se remarque vite. Quand l'un est en première ligne des personnes attendant les voyageurs, et l'autre venant de passer la ligne d'arrivée c'est vraiment aisé. S'en suit un petit trajet en train de banlieue (l'aéroport est à 70 km de Tokyo), puis le premier trajet sur la Yamanote (cf. post suivant). Après avoir posé les affaires et fait le point, direction Shinjuku.
Première surprise alors que nous quittons les 13m² de Big--Ben, la nuit tombe vite au Japon. 18h, pouf y fait nuit. Ceci dit, c'est logique, les japonais gardant l'heure du soleil, pas de changement d'heures pour économiser de l'électricité. D'ailleurs, le Japon, ce n'est pas tellement le pays qui économise l'électricité : outre les néons énormes rappellant Blade Runner (cf. Japon Shot), il faut savoir que la tendance est à la climatisation à fond, mais toutes portes ouvertes. Par contre, il faut tout trier, déchets du McDo y compris (cf. post suivant). Bref, le Japon, c'est l'écologie quand on veut.
Deuxième surprise, c'est que bien que la nuit soit tombée, la chaleur est toujours présente. Parler de chaleur est d'ailleurs faux. Ici, c'est de moiteur dont il est question. Pour vous donner une idée, prennez une douche chaude pendant 20 minutes, sans aérer votre salle de bain. Bah voilà, vous y êtes. Seul inconvénient, ici, pas question d'ouvrir les fenêtres ou la porte pour apporter un peu d'air sec.
Après un passage à la banque et un petit tour de Yamanote, nous voilà arrivés. Des magasins, des néons, de la foule, en gros, un quartier nocturne bien animé, et ce jusqu'à (au moins) 23h. Voulant mitrailler à outrance, et ne disposant que de 16Mo sur mon vieux Toshiba, direction Yodobashi Camera, pour acheter une carte Smart Media plus grosse. Après quelques soucis linguistiques, j'opte pour une 64Mo, la 128 n'étant pas reconnue par mon appareil sans upgrade. Une chose importante est à signaler : les vendeurs nippons sont on ne peut plus courtois, et vont même jusqu'à s'excuser de ne pas vous laisser prendre de photos en plein magasin. Petit tour ensuite vers les DVD, où l'on retrouve pas mal des animes fansubbées en France, à des prix défiant... votre porte monnaie ! 5000 ¥ les 2 épisodes, faut vraiment être fan pour acheter.
Petit tour au McDo (cf. post suivant), ballades dans les rues de Shinjuku et rentrée à Gotanda. Avant de regagner l'hôtel, passage par un convini. Petite surprise : un des très peu nombreux étal est consacré uniquement à des figurines de personnages d'animes. Enfin, retour à l'hôtel. Oyasuminasai mina !

Yodobashi CameraShinjukuShinjuku again

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15:42 Voyage aller : 18h de vol
Hé oui, 11h25 de trajet + 7h de jet lag... Et encore, mon voyage a commencé à Epernay, train vers Paris, Gare de l'Est. Trajet à pieds jusqu'à la gare du Nord. Ensuite, RER jusque Roissy/Charles de Gaulle. Un des trucs pas malin de Roissy, c'est qu'en sortant du RER, rien n'est indiqué, donc on s'y perd. D'ailleurs, je dois avoir une tête à indiquer le Terminal 1, au moins 4 personnes me l'ont demandé, alors que j'en savais guère plus qu'eux. J'avoue que mon premier voyage en avion m'a été utile, sinon j'aurai été totalement perdu. Là, ça allait. Et puis, prendre le train jusque gare de l'Est, prendre le RER, tout ça, je sais déjà faire, j'ai presque l'habitude. Donc je n'ai pas trop eu le syndrome du What's the hell I'm doing here ? I don't belong here... Ensuite, montée dans l'avion.
Globalement le trajet s'est bien passé, excepté quelques bourdes, comme par exemple se rendre compte au bout de 3h que mon voisin n'avait pas amené ses écouteurs persos, mais que la compagnie en fournissait à tout le monde... J'en ai profité pour constater que j'avais énormément perdu à Super Soccer (0-15 sur le premier match, quand même !), et que décidement, en anglais, quand c'est pas écrit, chuis quand même une vraie charrette, ce qui fait que j'ai les pires difficultés à me faire comprendre des hotesses. Malgré tout, j'ai pas été dépaysé, mon voisin (comme mon père) a ronflé. Donc j'ai mis les boules quiès qu'il me restait des Eurocks. Bah résultat, ça donne l'impression de dormir dans une soufflerie ! Heureusement que j'avais du sommeil en retard. Au pire, pour s'occuper, il y a toujours 12 jeux Super Nintendo, quelques films, les news nippones, l'affichage du trajet effectué par l'avion, la caméra extérieure, et j'en passe...
L'arrivée au Japon, ça, c'est fait ! : D 

Le bo navion...Super SoccerJapon !

Japan Shots : 392 à 412

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