20/10/08
19:37 Jambon
L'avantage de bosser pour un employeur dont on a pas révélé le nom, c'est qu'on peut ensuite raconter ce qui nous arrive, sans auto-censure.
Et des fois, ça soulage.
Chronologie d'un entubage annoncé :
- chaque mois, je dois annoncer mes prévisions de congés à 3 mois : depuis en juillet, j'indique que je pose des congés en octobre (2 semaines).
- depuis le mois d'aout, j'indique que je pose des congés en octobre (1 semaine) et en novembre (1 semaine).
- mardi 07/10 : j'envoie mes formulaires officiels de demande de congés.
Aparté explicatif : mes RTT sont scindés en 2 : 4 jours pour moi, 6 jours imposables par la hiérarchie. En cas de mission durant jusqu'à la fin de l'année, les RTT de la hiérarchie sont prenables n'importe quand.
- vendredi 10/10 à 10h : un commercial me demande de prendre mes RTT pour le vendredi 17/10 et la semaine qui s'en suit.
Problème : je n'ai plus de RTT, j'ai tout cramé pendant une mission longue durée. Ce commercial est un poil énervé, et pour cause : c'est lui qui me les a validé...
- lundi 13/10 à 20h40 : coup de téléphone du commercial (le même que précédemment) qui me demande ce que je compte faire des 15 jours de vacances que j'ai demandé, si je pars et si j'ai des billets. Je lui dis que je pars, mais que je n'ai pas encore les billets (notez mon honnêteté un peu stupide). Il me demande donc de ne pas les prendre, qu'il a peut-être un truc pour moi. Il me tient au courant mardi.
- mercredi 15/10 à 22h : toujours pas de nouvelles du commercial, je prends mon billet d'avion pour Montréal (la grande classe).
- vendredi 17/10 : finalement, je reste une journée supplémentaire sur ma mission. Donc pas de congés ce jour-là, c'est la fête (le problème du 10/10 est résolu). Par contre, à 17h50, avant de partir, je consulte ma boite mail professionnelle accessible de n'importe quel endroit. Un mail du commercial, avec en copie le grand chef, daté du mercredi 15 à 20h20 :
"Ne prends pas tes billets, je t'en dirai plus dans la semaine, probablement vendredi".
- lundi 20/10 (donc aujourd'hui) : j'apprends que la mission qui conditionne mes congés est une mission longue durée, à Paris, de 3+2 mois. Que si le client me prend, je fais une croix sur mes congés (dans sa grande magnanimité, il va essayer de m'avoir les congés de fin d'année). Et que sinon, il n'y a rien.
Cerise sur le gâteau, j'apprends également que ceux qui n'auront pas de mission la semaine prochaine pourront être envoyés aux quatre coins de la France.
Bien entendu, j'ai tenté de faire valoir mes droits. Petit florilège des arguments et contre-arguments : Doc: - Je n'ai pas eu de nouvelles le mercredi à 18h, donc j'ai pris mon billet.
#%$: - Tu aurais dû consulter ta boite, je te demandais d'attendre.
Doc: - Je ne consulte plus ma boite après 18h, heure de fin de travail.
#%$: - Tu devrais surtout pour des cas comme ça.
Doc: - J'avais prévu ces congés de longue date.
#%$: - Tu n'as pas respecté le délai d'un mois entre la demande de congés et le début des congés.
(oui, oui, c'est moi qui suis en tort, fou, non ?)
Seul motif d'espoir, une autre mission qui pourrait correspondre et qui serait sur Bordeaux.
Vive les marchands d'ingénieurs au prix de gros.
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